Voici l’ouverture d’une fleur de Catharanthus roseus (L.) G. Don en accéléré :
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Botanique et Madagascar
Voici l’ouverture d’une fleur de Catharanthus roseus (L.) G. Don en accéléré :
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Les Dalbergia de Madagascar ont été revus récemment par Jean Bosser avec un article publié en 1996, dans la revue Adansonia 18, page 171-212 puis dans le livre The Leguminosae of Madagascar de D.J. Du Puy, J.-N. Labat, R. Rabevohitra, J.-F. Villiers, J.Bosser et J.Moat publié par Kew en 2002. Les photos en couleur sont de Du Puy, espèces représentées : D. davidii, emirnensis, emirnensis var. decaryi, pervillei, purpuracens, trichocarpa et xerophila. Le genre comprend 43 espèces à Madagascar dont 42 sont endémiques, Dalbergia bracteolata est également africaine et est une liane inexploitable. Deux autres espèces sont lianescentes, D. bojeri et D. glaberrima ssp ankaranensis (de l’Ankarana). Il y a également une planche noire et blanche comparant les divers fruits et leur graine, les gousses sont plates et ne possèdent qu’une seule graine ou selon les espèces, 2 à 3, elles se dispersent très facilement par le vent. Une autre planche en noir et blanc comprend 3 espèces : D. monticola, baronii et xerophylla page 338. Page 349, D. emirnensis var. decaryi, maritima et pervillei. Page 354, D. purpurascens, noeperrieri, trichocarpa. Il est difficile de déterminer les feuilles s’il n’y a pas d’autres éléments.
Voici certains des publications de Pierre Boiteau disponibles en ligne :
* Cours de botanique : (lien à venir)
* Numérisation d’un article « Sur la première mention imprimée et le premier échantillon de Catharanthus roseus (L.) G. Don. » : Premiere_motion_pervenche.pdf (5,2 Mo au format PDF)
* Articles de la revue Bulletin de l’Académie Malgache – Tome XX – Année 1937 :
– L’importance de la caryologie dans l’étude de la phylogénie et de l’évolution des espèces végétales à Madagascar
– Caryologie du manioc cultivé Manihot utilissima
– Germination asymbiotique de graines de vanillier (Vanilla planifolia)
Espèces dédiées à Pierre Boiteau (éponymie) :
En 2010, à l’occasion de l’année internationale de la biodiversité, nous vous présentons un livre « Madagascar, Eden fragile ». C’est l’une des dernières terres à avoir été peuplée par l’homme, vers l’an 600 de notre ère. Une flore et une faune uniques s’y sont développés pendant 65 millions d’années en autarcie, depuis son détachement de l’Afrique et de l’Inde. Par bien des aspects, Madagascar est un éden que très tôt, en 1927, des hommes ont tenté de préserver avec la mise en place d’aires protégées et de réserves naturelles, dans le but d’augmenter les connaissances sur la biodiversité, qui est un enjeu planétaire et un patrimoine de l’Humanité.
Texte : Lucile Allorge
Photos : Régine Rosenthal
Éditeur : Editions Privat 2010
Le Conservatoire de Madagascar (Arboretum Pierre Boiteau) est situé à 10 km de l’aéroport international d’Ivato Antananarivo (Tananarive). Sur une superficie de 2,5 hectares, le long du lac d’Ivato, 600 espèces de plantes sont présentées dont 80 pour cent d’endémiques à Madagascar.
Conservatoire de Madagascar
Arboretum Pierre Boiteau
Bismarckia nobilis, un des plus beaux palmiers de la Grande île, originaire de l’Isalo.
Le Conservatoire de Madagascar (Arboretum Pierre Boiteau) est situé à 10 km de
l’aéroport international d’Ivato Antananarivo (Tananarive). Sur une superficie de 2,5 hectares, le long du lac d’Ivato, 600 espèces de plantes sont présentées dont 80 pour cent d’endémiques à Madagascar. Le but étant de pouvoir préserver des espèces en danger dans leur milieu naturel.
Cet arboretum est nommé en l’honneur de Pierre Boiteau, botaniste français ayant conçu le parc zoologique et botanique de Tsimbazaza à Tananarive en 1935. Ce conservatoire a été réalisé par Maxime Allorge, petit-fils de Pierre Boiteau et créateur également de Lemurs Park, réserve privée de lémuriens.
L’Arboretum Pierre Boiteau est accessible par la route circulaire autour de lac, mais aussi par bateau à moteur. C’était un verger, crée il y a cinquante ans avec plusieurs variétés de manguiers, orangers, citronniers, mandariniers, avocatiers, rotra, etc.
Il y a maintenant une belle palmeraie, avec 18 espèces, 3 espèces de boababs et de nombreux arbres endémiques, Phyllartron, palissandres, ébènes, agrémentés d’Aloès, d’orchidées, de fougères et de plantes grimpantes, avec une partie dédiée aux plantes du Sud, Pachypodium, Alluaudia, Aloe, Didiera, Kalanchoe etc.
Position :
GPS Coordinates
S 18°47.604′
E 47°30.252′
1,264m elevation
sur OpenStreetMap
sur Google Maps
Visite en photos du conservatoire :
De ce kiosque on apperçoit Antananarivo et le Palais de la Reine
Vue sur l’aéroport
Vue sur Antananarivo, et le palais de la Reine, au loin.
Plantes du sud de Madagascar
Baobabs et palmiers
Bismarckia nobilis
Orchidée
Grande avenue d’Araucaria et de Pins
Ficus elastica dominant une statue de Boudha
Arbre pieuvre : Alluaudia procera avec ses petites feuilles
verticales et ses petites fleurs vertes au sommet
Arbre pieuvre : Alluaudia procera avec ses petites feuilles
verticales et ses petites fleurs vertes au sommet
Photos et texte : © Ile Rouge
Interviews de Lucile Allorge-Boiteau
– Entretien vidéo avec Lucile Allorge sur le site Pixiflore.
Atlas des plantes de Madagascar
par Lucile Allorge
Éditeur : Editions Ulmer
ISBN : 978-2-84138-322-1
Ce livre est épuisé. Une nouvelle version de ce libre est disponible aux Editions Muséo.
La flore de Madagascar est l’une des plus riches et les plus originales du monde. Conçu avant tout comme un guide de voyage, cet atlas photographique permet d’identifier 850 plantes parmi les plus courantes et les plus spécifiques de cette île. Le texte précise les caractéristiques des plantes et de leurs familles, ainsi que, le cas échéant, leurs utilisations particulières.
Il n’existait jusqu’à présent aucun guide des plantes de ce pays. Le livre inclus par ailleurs un CD-rom contenant 2500 photos supplémentaires. L’auteur souhaite avec cet atlas, contribuer à faire connaître et protéger la grande richesse du patrimoine malgache.
Lucile Allorge est née à Antananarivo, dans le parc botanique et zoologique de Tsimbazaza crée par son père, Pierre Boiteau. Docteur ès Sciences, attachée au Muséum d’histoire naturelle de Paris, elle a publié de nombreux articles et ouvrages consacrés à Madagascar et continué l’oeuvre de son père. Elle a effectué des missions du nord au sud de cette île, la quatrième plus grande du Monde.
Mille planches des illustrations botaniques remises en couleur effectuées au pochoir.
Œuvre commencée en 1783 et achevée en 1823 et jamais rééditée depuis.
Éditions Amarca. 1989
Retrouvez les mille planches en ligne : Les Points cardinaux.
Découvrez des informations supplémentaires sur le site Lamarck.
Plantes de Madagascar
Lucile Allorge
Editions Muséo. ISBN 978-2-37375-025-6
La flore de Madagascar est une des plus riches et des plus originales au Monde. Étonnamment, il n’existait jusqu’à présent aucun guide des plantes de ce pays. Cet atlas permet d’identifier plus de 800 plantes parmi les plus caractéristiques de la biodiversité de l’île. Le texte précise leurs particularités ainsi que leurs emplois traditionnels.
Chaque année, de nombreuses espèces de plantes, nouvelles pour la science, sont découvertes et par conséquent, notre inventaire de la biodiversité de l’île progresse un peu plus.
L’auteur souhaite avec cet atlas contribuer à faire connaître et protéger la grande richesse du patrimoine malgache.
Révision des Apocynaceae des trois Guyanes avec illustrations, photos et texte en anglais.
L’étude des Apocynaceae-Tabernaemontanoideae de Guyane française fut commencée en 1980 et abouti à la publication d’un premier article intitulé : Two new species of Bonafousia (Apocynacées) from Panama and Colombia-Equador. F.Markgraf, P. Boiteau & L. Allorge._Ann. Miss. Bot. Gard._ 68 : 677- 686.
Au décès de P. Boiteau, j’entrepris seule la révision des Tabernaemontanoideae américaines qui s’acheva par la publication de ma thèse, Allorge, L. 1985. Monographie des Apocynacées – Tabernaemontanoidées américaines._Mém. Mus. Natl. Hist. Nat._, B, Bot. 30. 216 pp.avec 98 espèces.
Je fus ensuite chargée de traiter l’ensemble des Apocynaceae dans le cadre de la Flore des trois Guyanes (The flora of the Guinanas) débutée en 1985 dont le siège était à Utrecht et où l’anglais a été imposé comme unique langue malgré de nombreuses protestations de Paris. Achevé depuis plus de dix ans, cette révision n’a pas été encore publiée et est maintenant jugée dépassée. Nous pensons qu’il est temps de la mettre cependant à la disposition de tous les scientifiques pour permettre la détermination des Apocynacées des trois Guyanes : Guyana, Surinam et Guyane française.
Cette étude est disponible ici : Flore des trois Guyanes.pdf (15 Mo)